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Josiane Wollf avec le loup
Josiane Wolff

À propos

La femme qui court avec les loups

Porter le nom de Wolff (le loup) a peut-être modelé mon histoire, tant il est vrai que si, très jeune, j’ai appris à survivre en milieu hostile, je me suis comportée très vite en louve alpha, "celle qui veille sur la meute" 😉

Au début de ma vie, je vivais paisiblement dans un petit village de France. Ma mère avait trouvé un nouvel amoureux quelques semaines après ma naissance et l’avait rejoint en Belgique. J’avais été confiée à la garde de ma grand-mère.

Je n’ai jamais très bien compris pourquoi, peu après mon 5ème anniversaire, j’ai été brutalement arrachée à cette mamy aimante pour être parachutée dans le Borinage (Belgique), cette région de grande précarité où les charbonnages fermaient les uns après les autres et où les emplois se faisaient de plus en plus rares. Toujours est-il que je me suis retrouvée dans une nouvelle famille où j’étais une pièce rapportée.

Des moyens financiers très limités, un environnement où culture et divertissements ne sont pas accessibles, une sourde violence dans les propos que j’entendais... je suis devenue une petite louve solitaire, sans cesse sur la défensive, ne trouvant sa bulle de sécurité et d’équilibre  que dans l’étude et la lecture.

J’ai peu de souvenirs de l’époque, mais je pense avoir été malmenée plus souvent qu’à mon tour. Escalader le grand tilleul au bout du jardin et me dissimuler dans ses plus hautes branches a été, durant des années, ma stratégie d’évitement des conflits. J’y grimpais avec un livre. Je rêvais d’autres mondes.

Grâce à quelques professeurs qui m’avaient prise en amitié, j’ai échappé à l’usine où on voulait me mettre dès 14 ans. Et encore à 16 ans. « Laissez-la décrocher un diplôme, elle vous rapportera plus d’argent » fut l’argument qui me permit de continuer mes études jusqu’à mes 18 ans.

Ce fut ensuite le monde du travail où j’eu bien du mal à rester en place, boulimique d’apprentissages et de nouveaux challenges que j’étais. En 40 ans de carrière, j’ai été tour à tour et dans le désordre : secrétaire, aide-comptable, standardiste, cuisinière, imprimeure, éditrice, formatrice, cost-contrôleuse de chantier, responsable de marketing, du système qualité, … et j’en oublie certainement. Une première expérience d’indépendante, à 33 ans, a été un fiasco. Pour me relever de cette faillite et « payer mes dettes », j’ai vendu (en travail complémentaire tout en travaillant) des bijoux plaqués or, des assurances, du vin…

A l’âge de la retraite, ne croyez pas que je me sois calmée. C’est dans le monde associatif que j’ai continué, bénévolement, à trouver ma place et plus particulièrement dans la grande famille de la laïcité. Je fus durant plusieurs années la Présidente d’une Régionale qui compte plus de 30 associations affiliées (en 2023 je suis toujours membre du Bureau).

J’ai créé de toutes pièces plusieurs asbl. J’ai conservé la Présidence de Play Again qui assure la promotion d’activités artistiques dans les associations partenaires.

Et j’oubliais de vous dire : j’écris aussi et je publie. Voir la partie Librairie de ce site.

 

Je suis ce qu’on nomme habituellement une slasheuse* (pour info, ce mot fait 12 points au scrabble).

Lorsqu’à l’approche de ma 7ème décennie j’ai installé officiellement mon cabinet de coach, je ne vous cache pas que mes proches ont pensé « Mais elle ne va jamais s’arrêter, ou quoi ? ». Eh non ! Grâce à mon parcours de vie atypique et à mon intérêt pour les neurosciences  (entre autres) je me sens légitime à pouvoir accompagner celles et ceux qui traversent un moment difficile et ont besoin d’un petit coup de main. En qualité d’éminence grise, je les aide à se poser les bonnes questions. Les réponses leur appartiennent.

Si vous vous intéressez à ma méthode, jetez un petit coup d’œil au post du même nom dans la partie Blog de ce site. Vous y verrez que je m’inspire librement de Socrate et de sa technique. Comme lui je pense que seul le processus de questionnement permet à une personne de (se) comprendre et de découvrir la (sa) vérité.

 

Bienvenue dans mon monde…

* On appelle slasheur (slasheuse au féminin) la personne qui exerce plusieurs activités, en référence au slash, signe “/” qui sépare les différentes activités quand elle les énumère. Je préfère de loin ce mot à celui « d’hyperactive » souvent synonyme de «brasseuse d’air» et qui fait craindre le pire à d’éventuels partenaires professionnels.

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